Paule Claverie, 57 ans, est directrice SAMSAH, SAVS, Technicothèque dans l’Aude. « C’est mon deuxième congrès et je le vis mieux que le premier, à Lyon. Là, il y a des moments de respiration et beaucoup de rencontres. Car c’est le point positif de ce congrès, les rencontres !
Des rencontres de gens qu’on ne connait pas, de gens qu’on connait déjà mais qu’on n’a pas vu depuis longtemps, de nouveaux professionnels et des bénévoles. À ce propos, je suis épatée par l’investissement des bénévoles !
« Ce congrès va me booster ! »
J’accompagne des gens dans des difficultés multi-dimensionnelles. C’est compliqué. Et en plus, parfois, nos valeurs sont mises à mal. Ici, on est une entité dans cet espace. On est soudé. Et comme en plus, on est région organisatrice, ça nous a bien rapprochés. Je pense que le congrès va me booster !
« On ne voit plus le handicap. »
Ce que je trouve profitable aussi, c’est d’être dans un univers où il n’y a plus de situation de handicap puisque tout est adapté. On ne voit plus le handicap. Comme quoi c'est bien les situations qui créent le handicap. Je vois des enfants en situation de handicap qui s’amusent avec des jeux adaptés ou au stand HandiLab. C’est trop bien de voir les gens déambuler, sans le regard des autres. »